Les différents types d'éclipses

    Les éclipses de Lune sont donc dues à l'ombre de la Terre sur la Lune. Cependant, il existe plusieurs types d'ombres

    En effet, l'ombre est une zone sombre créée par l'interposition d'un objet opaque (ou seulement partiellement opaque) entre une source de lumière et la surface sur laquelle se réfléchit cette lumière. Elle se matérialise par une silhouette sans épaisseur.

    Ainsi, lorsque les 3 astres sont alignés dans l’ordre Soleil-Terre-Lune, la lumière du Soleil interceptée par la Terre provoque un cône d’ombre sur la Lune ; une autre partie de cette lumière est également absorbée par la Terre car la source lumineuse du Soleil est très étendue et forme alors une seconde zone où l’ombre n’est que partielle : il s’agit de la pénombre.

    Par ces deux sortes d'ombre, on obtient trois types d'éclipses.

     Les éclipses totales, les plus simples à expliquer, ont lieu lorsque la Lune passe entièrement et exclusivement par le cône d'ombre. Au cours d’une éclipse totale de Lune on pourrait s’attendre à ne plus du tout voir la Lune, or cette dernière est tout de même visible, teintée de rouge : des rayons lumineux, déviés par l’atmosphère terrestre éclairent malgré tout la surface de la Lune, lui donnant cette coloration rougeâtre. Elles représentent environ 35% des éclipses de Lune et sont parfaitement observables à l'œil nu.

 

    Les éclipses partielles sont à la fois dans le cône d'ombre et dans le cône de pénombre. Elles sont observables à l'œil nu. Elles représentent environ 30% des cas.

 

    Lors des éclipses pénombrales, enfin, la Lune ne traverse que la pénombre. Celle-ci ne provoque aucun obscurcissement notable de la surface lunaire, pourtant certaines personnes affirment qu'elle jaunit un peu. Certaines éclipses pénombrales sont totales, durant lesquelles la Lune se trouve entièrement dans la zone de pénombre de la Terre. Si ces éclipses totales sont rares, elles représentent de manière globale 35% de la totalité des éclipses. Comme elles ne sont que très difficilement observables à l'œil nu, nous ne nous en occuperons pas par la suite : elles n'apportent aucun argument pour les savants historiques car ils ne les voyaient pas.